Confrontation - Compte rendu de campagne DOW

Cie INUKA Matatta - Alchimiste du Scorpion

Journal de bord du Père Maité - Capitaine

Ça y est !
Moi et mon crew on a enfin signé notre premier vrai contrat.

En parlant de mon crew, petite présentation.
A tout seigneur tout honneur, permettez moins de m'introduire. Père Maité, Vicaire au service du culte de l'Hérésiarque. Pas le meilleurs d'entre nous, mais moi au moins, je sors d'un utérus et pas d'une cuve.
On a ensuite notre lieutenant, Guts. Armure de plaque, épée à deux mains. Le mec pas drôle de la bande. Ni nani nanananain ! Et vas y que je met des gros coups. Starfoula ta mère la grosse je la soulève facile. Vous voyez le genre
Le deuxième clone c'est Hodor. Lui, il me suit depuis des années. Mais littéralement. Je sais pas pourquoi, lui non plus, mais un jour il a commencé à me suivre. C'est une brute, mais le genre brute qui sait défendre. C'est assez impressionnant quand même la technologie de clonage au moyen age. Le mec est pas capable de faire ses lacets, ni de déglutir sans qu'on lui masse le coup, mais il peut parer un coup de hache de minotaure et lui enfoncer ensuite dans le séant.
Mon chef d’œuvre. Le dernier clone que j'ai créé avant de quitter la mère patrie. J'ai sélectionné les gênes les plus efficaces de la famille des Snake (Liquid, Solid ... vous voyez le principe). J'ai ajouté ma petite touche personnelle et j'ai obtenu ce surprenant combattant. Alors oui, mettre de la levure boulangère dans l'adn, ça paraissait une bonne idée sur le moment, mais en fin de compte, il a tendance à gonfler dès qu'il fait chaud. C'est pas très utile, mais très rigolo. Il peut pas parler, ni danser (pourquoi ? Mystère) mais il est très câlin, surtout quand il fait chaud. Avec les copains, on l'a baptisé Moelleux Snake et deux ans après, ça me fait toujours autant marrer.
Enfin, le petit dernier, c'est notre tireur, Lee Harley Davidson Oswald. Un vrai sniper celui là. Je l'ai récupérer au rebus où il allait être dissout pour avoir tuer le chef du Labo où il a été conçu. D’après lui c'est "un complot de la CIA et des Cubains". Je n'ai aucune idée de ce dont il parle. Mais je sais que ses carreaux d'arbalètes sont numérotés, comptés à chaque missions, mis sous clef et qu'il dors enchainé à Hodor. Je sais qu'il parle dans mon dos et je l'ai surpris une ou deux fois à tourner son arbalète vers moi pendant un combat. Mais bon, il sait que si il fait mine de pas faire son job, c'est retour à la case trempette.

Cela fait 4 mois que nous nous étions installé à Cadwallon, pour faire fortune et gagné en influence pour la gloire de l'Hérésiarque.

4 mois à squatter dans ce rade miteux en attendant que les papiers soient enregistrés.
4 mois à payer la solde des 4 clones que j'ai sélectionné pour la mission.
4 mois à tenter de convertir ces païens aveugles.

Mais tout cela est désormais derrière nous.

La Milice a embauché toutes les Cie de bons à rien qui pullulent dans la cité des voleurs.
Et ça fait un paquet de monde !

Bref, première mission, démanteler un réseau de contrebandier qui tente de se faire un place à Cadwallon.
Mais avant d'aller casser la bouche de ces malandrins, il faut d'abbord les trouver.
Heureusement les mecs sont pas super discret et semble avoir oublier de graisser bcp de mains. Il n'est pas trop compliqué de trouver des pistes.
Moi, je suis passé par Nicky "qu"une parole", un vaurien oisif qui a toujours une oreille qui traine dans les chopines des gens bien informés.
Je l'ai bien payé mais il semble que je doive lui apprendre la définition de "exclusivité".
J'arrive à l'endroit indiqué où les contrebandiers devaient se trouver.
Il n'y a qu'un campement, visiblement vidé dans la précipitation. Et on est pas les seuls sur le coup.
Une bande de Gobelin patibulaire (mais presque) arrive quelques instant après nous.
J'ai jamais pu encadrer ces petits rats, surtout ceux qui se prennent pour des samouraïs. Surtout quand ils ont un ogre avec un nodashi de 2m de long.

Le chef de ces nabots aux oreilles pointus s'avance pour me proposer de boire du thé et de se lancer des défis suivant un rituel compliqué et foutraque (apparemment il voulais que je le gifle avec une saucisse, tout en insultant son maître de petite souillon ... j'ai refusé, j'ai des trucs beaucoup plus importantes à faire. Trier mes chaussettes par exemple.

Bon ça va faire de la bagarre et mes gars sont motivés à fond. Ca fait 4 mois qu'ils ont pas eu une baston digne de ce nom et les doses de dope que je leur ai filées devaient être de première qualité parce qu'on les a démonté les gobelin. Façon Puzzle. Avec panache et beaucoup de chatte.
Une fois la poussière retombée, tous les gobelins sont au tapis et, miracle !, aucun de mes gars n'est blessé. Mais genre rien.

On fouille le campement, on récupère assez d'info pour faire avancer l'enquête et on rentre à la base (l'auberge de la Chausse souillée ... oui je sais, on changera de crèmerie quand on aura les moyens). Le lendemain, je passe faire une visite de courtoisie à Nicky. Je lui explique ma façon d'interpréter "exclusivité".
Pif Paf Pouf, je récupère une oreille pour Hodor (il en voulait une de plus, me demandez pas pourquoi) et Nicky, pour s'excuser m'offre une petite info.

Je retourne voir mes gars sûrs, ajoute une oreille à mon garde du corps (sa 7ème quand même, je sais plus où les foutre à force), et on repars.

Ca va être une baston pas super utile pour nous. Il s'agit plus de faire chier la concurrence que de faire avancer notre affaire.

Bref, on débarque sur les quais avec la ferme intention de casser les bonbons d'une autre Cie, jeter les indices au fond du port ... du sabotage.

La brume se lève, les contrebandiers semblent de nouveau avoir déserté les lieux depuis peu. Et là on voit débarquer les mêmes gobelins qu'il y a deux jours.
D'habitude je suis pas très physionomiste avec les races de sous humanoïde. Mais ces peaux verte, je les reconnaitrais entre mille.
Le capitaine, un genre de samouraï de 1m10 s'approche pour parlementer. Il boite un peu d'ailleurs (comme tous ses collègues soit dit en passant).
Je suis d'une nature tolérante et ouverte normalement. Chaque civilisation a ses rituels débiles et ses coutumes inutiles.
Mais là j'avoue que je comprend pas.
Il me fait assoir sur un coussin, commence à préparer de la purée dans des petits bols en porcelaine, me tend un moulage en bronze des parties intimes de son oncle et me demande de me moucher dans son oreille.
Je m'exécute. J'avoue que je m'en veux un peu de leur avoir filer une dérouillée si cinglante la dernière fois.
La purée est bonne, son oncle est bien monté et ses oreilles douces et parfumées.
On retourne chacun de notre côté et on lance les hostilités.

Bon, c'est de nouveau à sens unique. Et le sens, c'est Mon épée vers Ton bide.
Tous les gobs mordent la poussière, chez mes gars, y a que Moelleux Snake (un mauvais clone de Solid Snake) qui va devoir passer par la case infirmerie.

Finalement je récupère les indices plutôt que de les balancer par le fond.

Prochaine étape, retrouver le commercial de ces contrebandiers et le faire parler